Circuler à plus de 25 km/h sur une trottinette électrique expose à une amende de 1 500 euros, même si l’appareil en est capable. Transporter un passager reste interdit, peu importe l’âge ou la taille de la personne. Les pistes cyclables sont obligatoires quand elles existent, sauf exception prévue au niveau local.
L’assurance responsabilité civile est exigée, les écouteurs sont proscrits, et le port du casque n’est obligatoire que pour les moins de douze ans. Ces règles, souvent méconnues, encadrent l’usage quotidien des trottinettes électriques sur le territoire français.
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Où en est la réglementation sur les trottinettes électriques en France ?
Les trottinettes électriques ont bouleversé le quotidien des villes françaises, et le cadre légal n’a pas tardé à suivre. Désormais, la loi parle d’EDPM pour désigner ces engins de déplacement personnel motorisés, catégorie pensée pour encadrer la déferlante de trottinettes, gyropodes et autres hoverboards.
Pas de flou juridique : la réglementation trottinette électrique repose aujourd’hui sur le code de la route, avec des limitations précises. Impossible de dépasser les 25 km/h, même si le moteur le permet. Les mairies peuvent serrer la vis, imposer des créneaux horaires, ou restreindre l’accès à certains quartiers. Les enfants de moins de 12 ans, eux, doivent encore patienter : la route leur est fermée.
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Voici les principales restrictions applicables sur l’espace public :
- Interdiction de circuler sur les trottoirs, sauf signalisation expresse de la mairie.
- Utilisation obligatoire des pistes cyclables quand elles existent, sinon la chaussée, mais jamais les voies rapides.
- Stationnement souvent limité à des zones précises, sous peine d’amende ou d’enlèvement.
L’assurance responsabilité civile s’impose à tous les conducteurs. Ce point fait entrer la trottinette dans la grande famille des usagers de la route. Fabricants et loueurs sont régulièrement sommés de s’aligner sur les nouvelles règles, car la réglementation évolue au rythme effréné de la mobilité urbaine. La cohabitation avec piétons, cyclistes et automobilistes, elle, exige des ajustements constants.
Les principales règles du code de la route à connaître
Derrière la liberté de rouler, un cadre strict : la circulation trottinette électrique est régie par un ensemble de règles précises. Le plafond des 25 km/h n’est pas négociable, et la sanction tombe vite pour les contrevenants. Hors des villes, seuls les axes dotés de pistes cyclables accueillent les EDPM.
En zone urbaine, la priorité est claire : pistes cyclables d’abord, chaussée si besoin, mais jamais de détour par les trottoirs, sauf autorisation bien visible. Chaque usager de la route doit redoubler de vigilance : anticiper les piétons, ralentir aux intersections, céder le passage quand il le faut.
Quelques obligations à garder en tête avant de rouler :
- Stationnement : seuls les emplacements réservés sont tolérés. Hors zone, la sanction tombe rapidement.
- La circulation en double file est bannie : roulez toujours en file indienne, sans débordement.
- Seul le conducteur est admis sur la trottinette. Pas de passager, même pour un court trajet.
La nuit ou par temps sombre, visibilité oblige : feux avant et arrière, bandes réfléchissantes, rien n’est laissé au hasard pour protéger les usagers de la route. Désormais, la circulation trottinette électrique s’aligne sur l’exigence de sécurité déjà imposée aux cyclistes et cyclomoteurs.
Quels équipements sont obligatoires ou recommandés pour circuler ?
La loi ne laisse aucune place à l’improvisation. Pour circuler, chaque détail compte : les équipements obligatoires trottinette sont une condition sine qua non. Le casque devient impératif pour les moins de 12 ans, vivement conseillé pour tous les autres. Dès que la lumière baisse ou que la météo se gâte, le gilet réfléchissant s’invite, rendant chaque usager visible même de loin.
La trottinette doit embarquer un avertisseur sonore, des feux avant et arrière, et des éléments rétro-réfléchissants bien positionnés. Ceux qui négligent ces équipements s’exposent à des sanctions immédiates. Deux freins indépendants, un à l’avant, un à l’arrière, sont exigés : pas de compromis sur le freinage.
L’assurance ne relève pas du simple conseil. Toute personne qui conduit un EDPM doit disposer d’une assurance responsabilité civile. Cette garantie protège des conséquences financières en cas de dommage causé à un tiers. Plusieurs assureurs proposent des offres élargies, ajustées à la fréquence d’utilisation ou aux besoins spécifiques de chaque utilisateur.
À chacun d’adapter son équipement selon sa pratique. Gants, protections pour les coudes et les genoux : autant d’alliés pour limiter la casse en cas de chute. La sécurité ne se limite pas au code, elle commence par le choix d’un matériel fiable et d’un équipement adapté à chaque trajet.
Sanctions et risques en cas de non-respect des règles
La route n’accepte pas l’improvisation. À la moindre entorse au règlement, les sanctions immédiates tombent. Chaque infraction a son coût, et certains oublis pèsent lourd sur le portefeuille ou le quotidien du conducteur.
Voici les principales amendes auxquelles s’exposent les contrevenants :
- Dépassement de la vitesse maximale autorisée : 135 euros.
- Absence d’assurance responsabilité civile : jusqu’à 3 750 euros et immobilisation possible de la trottinette.
- Manquement aux équipements obligatoires : entre 35 et 150 euros selon la situation.
Certains usagers sous-estiment la portée de ces sanctions. Omettre l’assurance, par exemple, expose à un refus de prise en charge en cas d’accident, laissant l’auteur seul face aux conséquences financières. À chaque trajet, c’est la sécurité qui se joue. En cas de collision, la responsabilité civile du conducteur s’active automatiquement, sans échappatoire possible.
Les contrôles se multiplient, surtout dans les centres-villes. La police ne laisse rien passer : équipements, respect des voies, assurance… Les EDPM figurent désormais dans le radar des autorités.
Un détail à ne pas négliger : rouler sans assurance peut coûter très cher, bien au-delà de l’amende. L’auteur d’un accident doit rembourser chaque euro dépensé pour la victime, parfois sur plusieurs années. Pour les usagers de la route, la vigilance n’a plus rien d’optionnel : elle est devenue la règle du jeu urbain.