Le métier de chauffeur VTC peut convenir à tout le monde. Cependant, certaines conditions sont à remplir pour l’exercice de cette profession. Au nombre de celles-ci, il y a la détention d’un casier judiciaire vierge, d’un permis de conduire de plus de 3 ans, etc. Si vous voulez en faire une entreprise proprement dite, vous devez choisir votre statut juridique en fonction de vos besoins. Pour vous aider à y voir plus claire, cet article fait un zoom sur les éléments indispensables à avoir pour devenir exploitant VTC.
VTC : définition et spécialités du marché
Les chauffeurs VTC sont des exploitants qui mettent à disposition de leur clientèle, un ou plusieurs véhicules de transport avec chauffeur. Ceci, selon des conditions qui sont fixées à l’avance entre les deux parties.
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Semblable au chauffeur de taxi, le conducteur de Voiture de Transport avec Chauffeur (VTC) a pour mission de conduire ses clients d’un point A vers un point B. Cependant, le prix de la course est connu lors de la réservation par le client en fonction de la distance à parcourir.
L’arrivée des applications VTC ont d’ailleurs favoriser le développement de cette activité. Pour devenir exploitant VTC, vous devez au préalable faire une inscription sur les plateformes comme Bolt, Uber, Freenow, etc.
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Chauffeur VTC : quelles conditions remplir pour le devenir ?
Pour devenir exploitant VTC, vous devez au prime abord détenir un permis de conduire de catégorie B ou A datant d’au moins 3 ans, un casier judiciaire vierge, une carte VTC. Il faudra aussi avoir un avis médical de la part d’un médecin agréé vous autorisant à exercer cette activité, en plus d’un certificat de PSC1 datant de 2 ans au moins.
Une fois ces conditions remplies, vous êtes appelé à passer un examen VTC qui se déroule en deux étapes : un QCM suivi d’un test pratique. En cas de réussite à cet examen, une attestation vous sera délivrée par la Chambre des Métiers de l’Artisanat (CMA).
Vous allez procéder enfin à une visite médicale qui vous donnera droit à une attestation d’aptitude physique validée à la conduite de VTC. Cette attestation est délivrée au domicile du futur exploitant VTC dans un délai variant entre 3 et 5 semaines.
Le choix de la structure juridique
La structure juridique a des conséquences sur le régime social du chauffeur VTC, son régime fiscal sans oublier sa rémunération. Pour cela, trois différentes options de structures juridiques s’offrent à l’exploitant VTC : la SASU, l’EURL ou la micro-entreprise.
La Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) est composée d’un seul et unique associé tout comme l’EURL. Dans la catégorie des BNC ou des BIC, l’EURL est imposée sur le revenu. Pour la SASU, vous avez le choix entre l’impôt sur le revenu ou celui sur les sociétés.
Quant à la micro-entreprise, elle est moins contraignante que les deux précédentes. Elle est soumise à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des micro-BNC ou micro-BIC.
Casier judiciaire vierge, carte VTC, permis de conduire d’au moins trois ans, etc., devenir exploitant VTC exige tout un processus. Si ce métier vous intéresse vraiment, il vaut mieux entamer les démarches dès maintenant.