Un chiffre sec, sans fard : 135 euros. Voilà ce que risque aujourd’hui l’usager de trottinette électrique qui fait l’impasse sur un simple gilet jaune quand la nuit tombe ou que la pluie brouille l’horizon. Depuis juillet 2022, la règle s’applique sans distinction : chaque conducteur d’engin de déplacement personnel motorisé, trottinette, gyroroue ou hoverboard, doit enfiler ce gilet de haute visibilité dès que la lumière vient à manquer, sous peine d’amende immédiate.
Le texte régissant 2025 ne se contente plus d’exiger un gilet jaune. Pour rouler en règle, il faut également un éclairage fonctionnel à l’avant comme à l’arrière, une sonnette ou avertisseur sonore, et des éléments réfléchissants bien visibles. Oublier l’un de ces équipements suffit à écoper d’une sanction ou à voir son engin immobilisé sur le trottoir, le temps d’un contrôle de police. L’objectif : mettre fin à l’anarchie et renforcer la sécurité sur l’ensemble du réseau urbain.
Trottinettes électriques et gyroroues : ce que prévoit la législation en 2025
En 2025, difficile d’ignorer le cadre posé autour des trottinettes électriques et autres engins de déplacement personnel motorisés (EDPM). La période des improvisations sur la chaussée est révolue. Désormais, le code de la route encadre précisément la circulation de ces nouveaux véhicules.
Voici les points principaux à connaître pour circuler légalement sur une trottinette électrique :
- Vitesse maximale fixée à 25 km/h : au-delà, c’est verbalisé.
- Défense de rouler sur les trottoirs, sauf si un panneau l’autorise.
- En ville, priorité absolue aux pistes cyclables, si elles existent, c’est là que ça se passe.
Une fois la nuit tombée ou quand la météo réduit la visibilité, le port du gilet rétro-réfléchissant n’est plus une option : il devient obligatoire, avec l’amende qui l’attend au tournant. Les contrôles des forces de l’ordre ne laissent pas de place à l’improvisation. L’engin peut être immobilisé en cas d’infraction, et la note grimpe vite.
Pour chaque EDPM, l’équipement réglementaire s’impose : éclairage avant et arrière en état de marche, dispositifs réfléchissants bien visibles, avertisseur sonore prêt à retentir. Aucune négligence n’est tolérée. Respecter la circulation en agglomération, veiller aux limitations de vitesse, s’assurer d’être visible en toute circonstance : le conducteur doit anticiper chaque détail. La règle est claire : mieux vaut prévenir que payer.
Quels équipements sont réellement obligatoires pour circuler en toute légalité ?
Pas de flou ni d’à-peu-près : la réglementation impose des équipements obligatoires pour toute trottinette électrique en circulation. Le gilet rétro-réfléchissant n’est qu’un élément parmi d’autres. Dès que la nuit tombe, que la brume s’installe ou que la pluie s’en mêle, il doit être porté, systématiquement.
Le casque ? Les adultes ne sont pas tenus de le porter, mais il reste vivement conseillé, surtout dans le tumulte urbain. Pour les moins de douze ans, c’est la règle : casque obligatoire, pas de discussion.
L’éclairage joue lui aussi un rôle central : feu blanc à l’avant, feu rouge à l’arrière, les deux doivent fonctionner sans faille. Les dispositifs réfléchissants sur les côtés complètent l’arsenal, renforçant la visibilité latérale. Sans oublier l’avertisseur sonore, précieux pour prévenir piétons et automobilistes distraits.
Il ne faut pas non plus négliger l’assurance. La garantie responsabilité civile est imposée : vérifiez que votre contrat couvre l’usage de la trottinette, ou souscrivez une assurance trottinette électrique spécifique. Au-delà de la simple conformité, c’est la tranquillité d’esprit qui est en jeu. Ce socle d’obligations, incontournable, protège à la fois l’usager et les autres acteurs de la route.
Le gilet jaune, un accessoire indispensable ou une simple recommandation ?
Le gilet jaune, longtemps vu comme un simple accessoire, s’impose désormais comme pièce maîtresse pour tout utilisateur de trottinette électrique. La loi tranche : visibilité réduite ? Gilet obligatoire, sans tergiverser. Nuit, brouillard, pluie, crépuscule : il faut s’équiper.
Pas de débat inutile : le code de la route l’exige pour tous les engins de déplacement personnel motorisés (EDPM), que ce soit hors agglomération ou en ville quand la visibilité chute. Les contrôles se multiplient, notamment sur les axes passants. Un oubli et c’est 35 euros d’amende, voire plus en cas de récidive.
Ce gilet, parfois jugé peu flatteur, répond à une vraie nécessité. Être repérable par les usagers de la route réduit significativement le risque d’accident, surtout lors des trajets matinaux ou au retour du travail. La sécurité ne s’improvise pas.
Quelques repères à garder en tête :
- Le gilet jaune s’impose dès que la visibilité diminue, sur route comme en ville.
- La police multiplie les contrôles sur les axes fréquentés ou près des centres urbains.
- Cet accessoire protège, rassure, et fait la différence dans la circulation dense.
Le gilet jaune n’a rien d’anecdotique : il signe votre présence sur la route et augmente nettement vos chances d’éviter le pire.
Conseils pratiques pour rouler en sécurité et éviter les sanctions
Avant de prendre la route en trottinette électrique, un réflexe : vérifier que le gilet rétro-réfléchissant est bien dans votre sac ou accroché à votre guidon. Les contrôles sont fréquents, surtout sur les pistes cyclables ou à proximité des écoles. L’absence du gilet, c’est une amende de 35 euros qui tombe sans délai.
Roulez sur les voies cyclables dès qu’elles sont présentes, sinon sur la chaussée, jamais sur le trottoir sauf indication contraire. Le respect de ces règles de circulation limite les risques d’accident et protège votre portefeuille.
Pensez à aller au-delà du strict minimum : un casque ajusté, des lumières bien entretenues à l’avant et à l’arrière, une sonnette efficace. Ces équipements renforcent la sécurité routière et votre visibilité auprès des usagers de la route.
Un point à ne pas négliger : le transport de passager reste interdit. La trottinette électrique se conduit seul, sans exception. Les enfants de moins de 12 ans doivent garder les pieds sur le trottoir, pas sur l’engin.
Pour rouler l’esprit tranquille, contrôlez régulièrement : freins, pression des pneus, guidon bien fixé. Garez-vous uniquement sur les emplacements dédiés, sans gêner le passage. Le stationnement sauvage attire les contraventions.
Restez sous la barre des 25 km/h, même si la ligne droite est tentante. Anticipez, rendez-vous visible et prévisible, surtout face aux automobilistes parfois inattentifs. En ville, la prudence est votre meilleur allié.
Sur la route, le gilet jaune n’est pas qu’un bout de tissu : c’est le signal lumineux qui, un soir de pluie ou de brouillard, peut tout changer. Rouler visible, c’est rouler vivant.